-perou-

-Lima . 15 avril 2009-

La prestation du transitaire de la compagnie maritime s’est avérée désastreuse. Un jeune commercial nous a baladé d’erreur en erreur, de délai en délai, de facture qui augmente en facture qui augmente. Nous avons bien fini par réaliser qu’il n’y a pas de règle ou de loi dans le milieu maritime et que les prix peuvent changer du jour au lendemain selon la tête du client et que personne n’y peut rien changer. Nous sommes sur leur continent, nous avons voulu y venir, maintenant nous n’avons plus qu’à accepter leurs conditions ou de rester vivre en Amérique du sud. Même pour renvoyer noter camping-car en France l’addition était extrêmement élevé : 7 fois le prix de ce que nous avons payé pour venir. Il nous a fallu affronter les douanes, les inspections au port et les célèbres salles d’attentes (lieu de cris, de larmes, sans doute de révolte, peut être de sang!) où nous restons d'une politesse exemplaire avec les douaniers, seule comportement possible pour recevoir le tampon salvateur et contenons notre colère pour les commerciaux de la compagnie à qui nous refaisons l'historique de leurs bourdes, en essayant de contenir le moins possible nos sentiments.