-laos-

-Kiet Ngong . 1er oct 2009-

Le Laos me surprend, le Laos m’interpelle, le Laos m’interroge. Bien sûr que ces gens vivent en dessous du niveau de pauvreté, bien sûr que les enfants manquent d’hygiènes et sont plutôt petits par rapport à leur âge, mais tous, adultes comme enfants, respirent la joie de vivre et sont soudés. Comment peut-on être si reconnaissants et émus en recevant quelques habits usagés ? Comment peut-on encore s’émerveiller face à un avion en papier ? La richesse de ses rencontres réside dans la simplicité des échanges et l’authenticité des partages. Cette valeur n’a pas de valeur et je remets de plus en plus en question certains "programmes d’entraide" visant à restructurer un village afin d’un peu plus l’européaniser. Les apports matériels ne finissent-ils pas par créer le besoin dans une société qui n’y songeait pas jusqu’alors ? Ces gens seront-ils plus heureux en apprenant qu’il faut se laver les dents 3 fois par jour ? (…)