-cambodge-

-Phnom Penh . 11 nov 2009-

Ne voulant pas trop nous attarder dans la capitale en raison de la pollution, nous partons sans attendre à l’assaut de la ville en commençant par ses petits marchés de rues. L’ambiance est indescriptible. On y trouve littéralement de tout : des fruits, des légumes bien sûr mais également des grenouilles dépecées vivantes, des poulets jaunis et rachitiques et des araignées énormes. La viande se découpe à-même le sol à deux pas des poissons qui sont écaillés et vidés avec une rapidité déconcertante. La capitale cambodgienne fait partie de ces villes où l’histoire récente et dramatique se devine encore à peu près partout. Immeubles, temples, ruelles, peuples, tous dégagent une atmosphère se rapportant directement aux années de guerres. Ses monuments sont rares, son architecture quelconque, ses rues défoncées plutôt sales et malodorantes et pourtant Phnom Penh ébranle.