-bolivie-

-Oruro . 21 fév 2009-

Dans une euphorie indescriptible, les festivités de rues mettent en scène les danses traditionnelles boliviennes. La plus célèbre, la diablada, symbolise le triomphe du bien sur le mal : des cohortes de démons et de diables entourés de condors et d’ours dansent de manière furibonde sur le rythme de dizaines de fanfares. Puis survient de nombreux groupes de musiciens et danseurs représentant les tableaux les plus marquants de l’histoire bolivienne : les luttes qui opposèrent les incas aux armées des conquistadores, la danse des esclaves affricains introduite à la cour espagnole, les mauvais traitements infligés aux mineurs de Potosi et enfin la vie de l’altiplano avec les gardiens de troupeaux et les joueurs de flute de pan. La foule amassée dans des gradins sur tout le parcours, suit avec enthousiasme cette envoutante parade comme si elle cherchait elle-même à exorciser son passé, à prendre une revanche symbolique sur les colonisateurs d’antan…