-La Paz . 8 fév 2009-

La Paz est une ville de folie et de démesure. Au cours de nos promenades, nous en découvrons ses quartiers riches et ses quartiers pauvres, toujours misérables, ses rues grouillantes de marchands ambulants, ses avenues sillonnées par des milliers de minibus klaxonnant à tout rompre, ses édifices coloniaux et ses musées, ses maisons d’accueil et ses lieux de misère. Il y a du monde partout, des taxis, des minibus, des vendeurs qui nous hèlent, des cireurs de chaussures cagoulés (probablement pour se protéger tant bien que mal des gaz d’échappement) qui essaient de nous convaincre que nos souliers ont besoin d’un bon coup de brosse alors que nous sommes en basquettes, les boliviennes qui se retournent, touchent ou agrippent nos deux petites têtes blondes qui n’apprécient plus du tout cela…